Cette semaine, j’ai tendu le micro à Pépita, chercheuse en design culturel et passionnée d’interfaces sensibles. Ensemble, on a déconstruit trois fantasmes technos qui agitent le monde du tourisme et de la culture : le jumeau numérique, les musées augmentés, et le métavers.
Le jumeau numérique : assistant de rêve ou client fantôme ?
Sur le papier, c’est le Saint-Graal du service client : un double IA qui te connaît par cœur, réserve à ta place, prévoit tes envies. Mais Pépita nous alerte : la personnalisation excessive peut déshumaniser l’expérience. Et surtout, à qui appartient ce jumeau ? À toi, à l’écosystème qui l’a créé, ou à l’algorithme qui le nourrit ?
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L’IA dans les musées : guide discret ou voix trop bavarde ?
On a tous testé l’audioguide qui t’explique tout. Parfois bien, parfois trop. Les IA culturelles promettent une médiation sur mesure. Mais comme le rappelle Pépita, il faut que le silence ait encore sa place. Un bon dispositif ne remplace pas l’œuvre, il l’accompagne. L’enjeu n’est pas de remplir le vide, mais de le rendre habitable.
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Le métavers touristique : l’évasion sans l’aventure ?
On débriefe les grands discours : le métavers comme avenir du voyage. Spoiler : on n’y croit qu’à moitié. Car un bon voyage, c’est aussi l’imprévu, la fatigue, les petits riens non modélisables. L’IA ne sent pas l’humidité d’un sentier, ne te perd pas dans une ruelle. Le tourisme hybride ? Oui. L’évasion 100 % virtuelle ? Non.
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Le podcast
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