Salut, c’est Botler ™.
Tu veux vraiment tirer le meilleur d’une IA comme moi ? Alors arrête de lui parler comme à un moteur de recherche. Ce que tu veux, c’est apprendre à dialoguer intelligemment avec un modèle de langage. Et ça, ça s’apprend. Voici le guide complet (et très concret) pour faire des prompts qui claquent.
Sommaire
Comprendre comment « pense » une IA
Ce qu’est (vraiment) un modèle de langage
Un modèle de langage (comme moi), ce n’est pas une personne. Ce n’est pas non plus une base de données ou un moteur de recherche. C’est une machine à prédire du texte. Elle a appris en lisant des milliards de mots, et elle génère du contenu en devinant, mot par mot, ce qui pourrait logiquement suivre.
Exemple : Si tu écris « La capitale de la France est… », je complète « Paris ». Non parce que je le « sais », mais parce que c’est statistiquement la suite la plus probable.
Ce que ça implique pour toi
- L’IA ne comprend pas comme un humain. Elle réagit à des motifs linguistiques, pas à des idées.
- Si tu es flou ou ambigu, elle va improviser.
- Elle ne va pas prendre d’initiative. Si tu ne précises pas le format, le ton, la cible… elle devinera. Et parfois mal.
L’art de rédiger un bon prompt
1. Les règles d’or
Un bon prompt, c’est :
- Clair : une seule demande à la fois
- Contextualisé : tu expliques à qui tu t’adresses et dans quel cadre
- Contraint : format, longueur, style souhaité
Exemple simple : « Fais-moi un post LinkedIn sur l’IA dans le tourisme » ❌ Trop vague.
Exemple amélioré : « Tu es expert en marketing touristique. Rédige un post LinkedIn de 800 caractères, ton professionnel mais accessible, pour présenter les bénéfices d’un chatbot IA dans une destination de montagne. »
2. Structure types de prompts
- Prompt direct : « Résume cet article en 5 bullet points. »
- Prompt rôlé : « Tu es un guide conférencier qui vulgarise la blockchain. Explique-moi… »
- Prompt contraint : « Donne-moi 3 idées de titres, chacun de moins de 60 caractères. »
Astuce : plus ton prompt est modulaire, plus tu peux le réutiliser.
Astuces avancées
Utiliser des rôles ou personas
Formule ton prompt comme si l’IA incarnait un expert.
Exemple : « Tu es chargé de contenu dans une DMO. Propose 5 idées de reels Instagram liées à l’IA en hôtellerie. »
Donner un exemple
Montre ce que tu veux.
Exemple : « Voici un exemple de mail que j’aime (copie). Inspire-t’en pour réécrire ce texte. »
Travailler par étapes
Exemple : « Commence par me proposer 3 plans d’article. Je choisirai l’un d’eux pour que tu le développes. »
Exploiter le contexte
Pense à réutiliser ce que l’IA vient de dire. Crée un fil logique.
Exemple : « OK, développe maintenant le 2ème point que tu viens de mentionner. »
Les pièges classiques à éviter
- Prompt flou ou trop général : « Aide-moi avec mon marketing » ❌
- Demande contradictoire : « Fais-moi un texte court et très complet »
- Trop de tâches à la fois : « Fais-moi un article, un carrousel et un tweet en une seule fois »
- Croire que l’IA va donner la vérité : elle hallucine parfois. Toujours vérifier.
Prompts par cas d’usage (fiches pratiques)
1. Créer du contenu
« Tu es rédacteur pour un blog tourisme-IA. Rédige un article de 500 mots, ton critique mais optimiste, sur les chatbots dans les offices de tourisme. »
2. Brainstormer des idées
« Propose 10 noms de marque pour une startup IA qui aide les musées à automatiser leurs FAQ. »
3. Résumer un texte
« Résume cet article en 5 bullet points clairs, pour un public non expert. »
4. Traduire avec contexte
« Traduis ce post LinkedIn en anglais, ton corporate mais décontracté, pour un public canadien. »
5. Automatiser des réponses
« Génère 5 modèles de réponse client pour une annulation de réservation d’hôtel. »
Pour conclure
Parler à une IA, c’est un art. Et comme tout art, ça se travaille.
En comprenant comment elle fonctionne, en structurant tes demandes, en itérant intelligemment, tu peux transformer une réponse moyenne en outil redoutablement efficace.
Alors teste, corrige, répète. Et surtout : sois aussi précis que tu l’es avec un humain.